Voyage !
Dans la fuite du soleil s'allument une à une,Les étoiles du ciel et la lune...
Moi je fais un voyage et je rêve
Que je suis près de toi sur la grève...
Je vois nos corps unis et enlacés,
Baignés de lumière, à peine caressés
D'une brise qui les fait frissonner
et par le chant des sirènes bercés.
J'entends le vent qui emporte les mots,
Au delà du temps, par dessus les eaux...
Des harmonies subtiles qui apportent
A l'univers, un souffle, une sorte
De message de tendresse pour les hommes
Qui entendent ce choeur, ce Te Deum,
Des voix, qui à tous les échos, sèment,
Chantent et clament au monde que je t'aime...
Toi mon aurore !
Je t'aime encore,
Et te chéris,
Toi mon aurore,
Mes douces nuits…
Je t'aime aussi
Quand tu murmures
Et tu souris,
Tu me rassures.
Je t'aime toujours
Au fil des temps,
Au long des jours,
Tu es présent...
Et dans mon coeur,
Eclat de feu,
Rêve des heures,
J'aime tes yeux !
Tendresse...
Toi, ma tendresse, mon amour infini,
Prends moi encore dans tes bras chaque nuit.
Berce moi de baisers, de caresses...
De toi, non jamais, je n'ai de cesse !
Aime moi de ces mots tendres et doux,
Que tu sais si bien glisser dans mon cou,
Et bois à mon coeur l'elixir de vie
Qui pour ton âme débordes et jaillit !
Prends à mes lèvres la chaleur des mots,
Je te les donne, réponds à leur écho :
Je t'aime, je t'aime infiniment,
Je t'aime, je t'aime totalement...
Ferme les yeux, laisse s'ouvrir ton coeur,
C'est vraiment, dans cette écoute intérieure,
Que tu entends la douce sonorité
De la musique que j'aime à partager,
La mélodie d'une charmante idée,
Celle qui me crie l'envie de te donner
Ce que je suis dans ma totalité,
Mon corps, mon coeur, mon être tout entier,
Pour la vie, la vie, pour l'éternité...
Splendeur de la nuit !
Immensité de nuit,
Doux sourire qui séduit,
Teinte sombre et profonde,
Tu élargis le monde !
L'éclat feu du soleil,
Lui, rétrécit le ciel...
Toi, la nuit de mes rêves,
Porte mon âme qui s'élève,
Au-dessus de l'image,
D'un merveilleux mirage...
Laisse moi me fondre,
Me couler, me confondre,
Me glisser dans ta paix,
Me hisser jusqu'au faîte,
De ta grandeur infinie,
Oh ! splendeur de la nuit
Soleil de feu !
Soleil de feu,
Soleil heureux,
Tu mets au coeur,
Si belle ardeur !
Lumière de braise,
Chauffe et apaise
Mère notre terre...
Comme une prière,
Prière du coeur,
Riche de bonheur,
Tu nous guéris,
Nous réjouis...
Soleil de feu
Symbolise Dieu.
Silence
Silence immense
Intense présence
Comme une absence...
Invitation
Révélation
Une communion
Tendre bonheur
Profonde ardeur
Vibre en mon coeur,
Chante l'aurore
Peint le décor
Surtout adore
Les nuits, les jours
La Vie toujours
Le Dieu d'amour...
Serge
Toi, qui passas
Si près de moi,
Tu m'as donné,
Tu m'as laissé,
Un autre foi,
Une autre loi :
Celle de la Vie,
Qui nous sourit
Lorsqu'on l'aime
Et qu'on la sème...
Toi qui passas,
Si près de moi,
Trop loin de moi,
Trop peu de fois...
Royaume
Je n'ai pas de royaume,
Ma force est mon royaume.
Je n'ai pas de château,
Mon coeur est mon château.
Je n'ai pas d'armée,
Ma vigueur est mon armée.
Je n'ai pas de fortune,
Ma paix est ma fortune.
Je n'ai pas de justice,
Ma sagesse est ma justice.
Je n'ai pas de loi,
Ma raison est ma loi,
Je n'ai pas de religion,
Ma foi est ma religion.
Je n'ai pas de maître,
Mon ouvrage est mon maître.
Je n'ai pas d'histoire,
Ma vie est une histoire.
Je n'ai pas de reine,
Je suis moi-même une reine.
Que ta vie chaque jour
ue ta vie chaque jour,
S'ecrive au fil des heures,
Sur ciel rempli d'amour
eclatant de bonheur...
Qu’est ce que Dieu ?
Qui oserait expliquer Dieu ?
Qui mieux encore le mettre en image ?
Il est partout Son Image est celle de la vie…
J’ai cru si longtemps qu’il était un Monsieur, grand je vous l’accorde, vieux bien sûr…
on me le dessinait toujours avec une barbe blanche.
Il avait a ses côtés une balance, c’était un justicier.
Alors, n’y aurait-il que l’homme qui soit fait à l’image de Dieu ?
le caillou, la plante, la fourmi, le poisson et le nuage,
qu’ont-ils de ressemblant avec ce Dieu homme ?
Au fond de mon coeur sous ces traits là je ne l’ai jamais rencontré.
Cependant dans tout ce que j’ai pu observé je l’ai trouvé dans sa puissance silencieuse,
majestueuse et mystérieuse !
Dans le regard merveilleux de mon enfant, dans l’affection de mon ami,
dans l’amour que j’ai pour la vie,
là ou je suis où j’ai été, je l’ai vu se manifester.
Dans la couleur des cailloux du chemin,
dans les yeux doux et rêveurs de mon chien,
dans la pureté scintillante du diamant, dans le jaillissement joyeux,
de la source, dans le mouvement permanent de la vague,
dans le souffle du vent, la fraîcheur de la pluie,
dans le pépin du fruit,
dans la lumière et l’éclat du soleil, s
a présence, sa puissance sont partout, ici, là-bas et audelà, elle est force, étincelle de vie,
elle est chaleur, douceur, réconfort et consolation.
Je la nomme Espérance, je la sais rassurante,
elle m’émerveille des différences et m’encourage à la tolérance…
Plénitude
Ce soir, je veux que mon bonheur
Dépasse mon angoisse,
Je veux très fort que ton bonheur,
Sublime tes inquiétudes,
Ce soir je veux t'aimer
Au-delà de ce creux
Qui me mange la vie !
Ce soir je t'aime plus que jamais,
Ce soir je n'aime que toi...
Et je rêve que c'est pour toujours,
J'ai l'innocent espoir que c'est pour la vie !
Je voudrais tellement vivre cette folie...
Malgré tout ce qui me dit que cela ne se peut,
Malgré tout ce qui chavire mon coeur
Au point que je ne sais plus ce qu'est le bonheur...
Ce soir je suis folle de l'amour que j'ai pour toi,
Ce soir, je suis réconfortée De l'amour que tu as pour moi...
Je t'aime, je t'aime, je n'aime que toi,
Pour la vie, qui devrait être éternité !
Ce soir, laisse moi me raconter
Qu'il y aura des milliers d'autres soirs
Que je vivrais au fil des heures
Dans ta tendresse, dans ta chaleur,
Dans la douceur et le bonheur De tout ce que tu es....
Nous deux !
Si un jour, tout devait être fini,
Si un jour, tu me disais, ironie,
Que ton coeur, lui s'est trompé, félonie,
Alors saches que j'en mourai, tant pis,
Pour effacer dans mon corps douloureux
La blessure du désespoir amoureux !
Cependant, tous nos souvenirs heureux,
Pousseraient très fort, loin, jusques aux cieux,
Comme porté, par de très grandes ailes,
Là-haut, mon coeur jusqu'au profond du ciel !
Et dans la lumière du soleil, écoutes :
S'effaceront à jamais tous les doutes.
Dans la chaleur et l'éclat de son feu,
Je reconstruirai l'image de mon voeu,
Celui qui fera qu'un jour, tous les deux,
A nouveau encore, nous serons heureux...
L’amour de ma vie
En mon coeur déborde et jaillit
un Amour immense, infini,
qui mon corps, mon esprit nourrit,
tout ce qui m’entoure irradie…
J’ai tellement à distribuer
à donner et à dispenser :
une provision illimitée
de joie, de force et de beauté,
multiples dons à partager
qui m’octroient le droit de m’aimer !
Tout ce que je pense je deviens.
De ce que je fais jamais rien
ne se perd et même revient
sur le trajet de mon destin.
Un geste d’amour échangé,
un tendre sourire ébauché,
un mot délicat prononcé
et c’est la Vie que j’ai semé !
Oui je crois en L'Éternité
Voie de la pure Félicité !
Mon corps est l’écrin de mon âme
pour lui le respect je proclame !
Je l’écoute comme je lui parle
lui offre le temps et le calme
l’entretiens, l’embellis aussi.
Tendrement je le remercie
de l’ouvrage qu’il a réussit
du parcours ce jour accomplit.
Je laisse en lui se déverser
la douce énergie de santé.
J’apprends à me récompenser
des expériences du temps passé.
Je m’accepte telle que je suis
reste disponible à autrui.
Chaque instant m’offre la chance
d’être moi-même et j’avance…
Je rencontre au cours du chemin
ce qui dynamise mon destin,
tous ceux qui m’enseignent la vie
qu’ils soient amis ou ennemis…
Ou j’habite chante l’AMOUR !
Où je suis se répand toujours
la paix, la joie et la lumière,
toutes les forces de l’Univers,
ce que j’appelle de mes voeux
ce qui tous nous rendra heureux
d’un partage si généreux
qu’il nous semble venu des cieux !
Ce que j’ai, je suis, appartient
à Toi qui me prend par la main.
Dans tous les instants de ma vie
là vraiment, maintenant, ici
je suis utile dans mon ouvrage.
Je travaille avec courage
à construire un monde meilleur.
Je cherche à égayer les heures
répandre, instaurer le bonheur,
donner, dispenser avec coeur,
servir au delà de mes peurs
La Vie que j’aime avec ardeur.
Message à mon enfant,
Mon testament…
Si avant l'heure je m'en allais,
Si à tes yeux je disparais
Que la lumière de mon sommeil
Réchauffe et apaise tes veilles…
Toi mon enfant, toi mon ami
Que j'abandonne à cette vie,
Jamais ne pleurs, je t'en supplie :
Pour nous vraiment rien n'est fini.
Je m'envole dans l'immensité,
Je quitte pour l'infinité
Ces heures qui m'ont fort accablée,
Ce temps qui m'a enthousiasmée,
Ce monde qui m'a enrichit
De joies, de peines et de folies …
Vas mon enfant vers ton destin
Poursuis, découvres ton chemin !
Je te laisse pour héritage
Tout ce qui a rempli les pages
Du livre qui conte ma vie.
C'est à toi seul que je dédie
Mon dernier souffle d'énergie
Un suprême geste de vie,
Baiser caresse, parfum d'amour
A toi fidèle pour toujours.
Toi mon enfant, toi mon ami,
Toi à qui j'ai voué ma vie,
Puise en mon âme ce que je suis.,
Mon ouvrage s'achève ici.
Par moi tu seras protégé,
Si en ton coeur laisse couler
Tout ce que j'ai à partager :
Amour, force et félicité !
Je pars vivre l'éternité,
Le repos enfin mérité
D'une vie qui m'a désespéré
Autant qu'elle m'a récompensé !
Dans la profondeur de la nuit
Si tu vois une étoile qui luit
C'est une larme de tendresse
Que sache le pour toi je verse.
Au quotidien, au fil des heures
Je participe à tes bonheurs
Je t'accompagne et te souris.
Allez mon enfant vis la vie
Et surtout jamais ne l'oublies
Là où tu es je suis aussi!
Jean-Yves
Dans l’immensité pure des Cieux illuminés
La douce image de ton visage apaisé
Nous a prouvé que tu es en sécurité.
Un nuage bleuté tendrement parfumé
Au pays de l’Amour, de la félicité,
Dans un souffle léger t’a très haut emporté.
De toutes les douleurs te voilà libéré.
Ton corps pourtant si jeune est enfin reposé.
Des perles de cristal t’enveloppent et te parent,
Tu es ici, tu es là-bas et nulle part.
Dans le rire du vent tu n’as plus de repères,
Tu vogues dans les airs, habite l’Univers.
Avec les grands oiseaux tu peux enfin jouer,
Sur les ailes du temps te laisser transporter …
Le doux son de ta voix cherche à nous apaiser
Qui ne prononce pas pourtant a murmuré
Des mots d’espoir si forts, des phrases enchantées
Qui chavirent nos êtres et réveillent nos âmes.
Merci pour tout ce que tu as su nous donner,
Ces heures tellement heureuses que tu as partagé.
Nous avons en mémoire ta générosité,
C’est pour ça que jamais ne pourrons t’oublier !
A l’aube de ce jour l’envol de ton âme
Dans un flot de tristesse fit vaciller nos flammes.
Nos coeurs bousculés semblent te reprocher
De bien trop tôt peut-être nous avoir tous quitté.
Pour ne pas défaillir, sombrer dans la douleur
Nous qui t’aimons si fort, savons garder au coeur,
L’espoir d’un monde meilleur où un jour tous en choeur
Te rejoindrons pour entonner l'hymne au bonheur.
À Jean-Yves trop tôt parti …
J'ai dans le cœur,
Image douceur,
Le souvenir,
De ton sourire...
Et dans le soir,
Je lis l’histoire
De notre amour
Vivant toujours...
Dans les grands yeux,
Brillants et bleus
De ton enfant,
Je lis le temps,
Le temps qui passe,
Sans que s’efface,
Ce doux sourire,
Ton souvenir ...
Je t'aime !
Ma vie de douceur et de bonheur s'enflamme
Pour toi au fil des jour, alors que je clame
Aux quatre points cardinaux, à tous les échos :
Je t'aime, je t'aime… et m'enivre de ces mots !
Ecoute, entends-moi, c'est en toi seul que je crois !
Ne laisse pas au vent la force de ma voix !
Cette douce musique n'est jouée que pour toi
Qui te chante l'élan, la puissance de ma foi !
Chaque jour loin de toi, blesse et brise mon coeur,
Seule ta douce présence console mes douleurs,
Transforme les couleurs, les goûts et les senteurs,
Des jours de ma vie, en égaye les heures...
Dis moi encore une fois ces mots tendres et doux,
Qui ont souvent effleuré, caressé mon cou,
Redis-moi d'un souffle parfumé que tu m'aimes,
Il n'y a que toi pour entendre ces mots : Je t'aime !
Je suis ...
Je suis la pluie,
L'herbe des champs,
Soleil rubis,
Tonnerre grondant...
Chant de l'oiseau,
Le papillon,
Cours du ruisseau,
Vol de l'aiglon,
Sourire d'enfant,
Force du vent,
Coeur d'une maman,
Partout vivant,
Je suis la Vie
Je suis les cieux,
Suis énergie,
Oui, Je suis DIEU ...
J'aime la vie !
Douce harmonie,
Lumière astrale,
Folle rêverie,
Faste auroral,
J'entends des sons
Qui me transportent,
Comme une chanson,
Qui me rend forte,
Qui me pénètre
Et me caresse
Me fait renaître
Dans la tendresse...
J'entends Ta voix,
Respire la paix
Que Tu déploies
Tel un bienfait !
Claire harmonie
Lumière d'ailleurs,
Ode à la Vie,
Tu es bonheur !
J’ai rêvé …
J'ai rêvé qu'un jour les bords escarpés de la route se rejoindraient…
J'ai rêvé qu'à travers moi, tu construirais et réaliserais.
J'ai rêvé m'endormir le soir dans la douce étreinte de tes bras,
J'ai rêvé tellement amoureusement, vraiment follement rêvé de toi…
J'ai rêvé vivre à tes côtés chaque instant comme une éternité,
J'ai rêvé de toi exultant de passion et de complicité,
J'ai rêvé que longtemps la vie nous bercerait tous deux tendrement,
De ses houles rieuses, joyeuses, nous chahutant délicatement…
J'ai rêvé un instant au doux bonheur d'une longue vie partagée
Dans un grand élan d'amour qui n'aurait su, n'aurait pu qu'échanger.
J'ai rêvé dans la lumière de tes yeux regarder couler le temps
Sans jamais à tes côtés voir défiler la langueur des ans…
Mais se peut-il qu’à l’aube de ce jour mon rêve se déflore
Dans un flot de douleur qui trouble mon coeur, assombrit mon aurore ?
Je veux me nourrir de ta force, me consoler de ta puissance,
M’apaiser de ta patience, me sécuriser de ta présence.
J’ai pour toi tant à partager, donner, mais de toi suis-je estimée ?
Pour nous je crains le souffle léger qui vient notre vie carresser
Imaginant, craignant sans cesse qu’il augure de la tempête !
Tu sais qu’à travers tout ce que tu m’offres il faut que j’interprête
La douce, chaude et réconfortante certitude d'être aimée !
Je suis telle, que tu ne me connais peut-être pas : tendre et passionnée,
Pleinement consciente de mes défaillances, comme de mes vraies valeurs.
J'ai besoin d'une force sans faille qui surmonte les terreurs,
Sache affronter, vaincre les tornades, aussi sourire des orages.
J'ai besoin d'être sublimée par quelqu'un qui m’oblige et s’engage
Dans l’harmonie, la délicatesse des heures. Mais où est cet amant
Dont j'ai tant besoin et que dans mon errance je cherche aveuglément ?
Insomnie
Dans l’insomnie d’un soir
Mon coeur cherche à savoir
Ce qu’est la vie, la mort,
Et pourquoi et encore,
Ce que je suis, je vis,
Où me mène la vie?
Je parle avec mon âme
Je recherche Ta flamme
Vers Toi je tends l’oreille
Et prolonge la veille…
J’entends comme en écho
Le chant clair du ruisseau
Le murmure d’une source
Une musique douce.
Mais mon regard inquiet
De Ta puissance requiert
Réconfort et amour
Le repos d’un secours.
Où es Tu ? Qui es-Tu ?
Que fais-Tu ? Qu’attends-Tu ?
Dis ! Apaise mon coeur,
Efface ses douleurs
Offre lui la candeur
Souffle lui le bonheur !
Es-Tu ici ou là ?
Comprends-Tu ? Je suis las
De Toi ne rien savoir
Et pourtant tout vouloir
Toi le Dieu que j’acclame
Le souffle de mon Âme !
Comme un fleuve qui s’écoule,
Comme un fleuve qui s’écoule,
La vie t’emporte dans sa houle,
Toi la gouttelette affolée !
Dans ce mouvement, effrayée,
Tu cherches aux rives à t’accrocher,
Implores le fond de te happer
Et cries aux arbres de se pencher
Pour du courant te délivrer.
Tu luttes, te bats et désespères,
Même au grand fleuve fais la guerre,
Aux autres gouttes dis ta misère,
Contre la vie tu vitupères…
Dans ce combat tu t’affaiblis
Et avec l’espoir qui s’enfuit
Tu perds tout doucement la vie,
Parce qu’à toi seul t’identifie…
Laisse toi porter par le flot,
Couler dans le mouvement de l’eau,
Toi petit rien de la rivière.
Cours avec ce tourbillon clair
Qui te conduit jusqu’à la mer,
Où tu vivras un univers
Fait de surprises et de merveilles
Participant à ton éveil !
Là-bas la vie t’accueillera,
Dans l’immensité tu vivras,
L’espace, le rêve, la liberté,
Toi qui cherchais à t’accrocher
À tous les écueils de la rive,
Alors qu’il faut pour exister
Seulement te laisser porter…
Aimer et te laisser aimer…
J’ai dit
«Mon Cœur»
J’ai entendu
«Bonheur !»
J’ai dit
«L’Amour»
J’ai entendu
«Toujours»
J’ai dit
«La Vie»
J’ai entendu
«Je suis !»
Envoie silencieux d'une mére
A ma mère…
à toutes les mamans
qui ont quitté bien trop tôt leurs enfants…
L'envol silencieux d’une mère
Laisse en nos coeurs un goût amer,
Une lourde et profonde inquiétude,
Un sentiment de solitude…
Alors en notre esprit défilent
Les souvenirs indélébiles
Les joies, les forces partagées
A leurs enfants tellement aimés !
Dans un sourire chargé d'amour
Comme à l'aube d'un nouveau jour
Que le doux repos de leur vie
De plénitude soit rempli.
Que la lumière de leur âme
Comme la chaleur d'une flamme,
Nous réconforte tendrement…
Nous apaise profondément…
Laissons mûrir en notre coeur
Le doux espoir d'un monde meilleur
Où tous un jour en un seul choeur
Nous chanterons l'hymne au bonheur.
Hors du temps, tout prés de Dieu !
Dans mon beau voyage hors du temps,
J'ai survolé les océans,
Ai dominé les continents,
Ai vécu l'éternel présent...
Dans mon voyage au fil des âges,
J'ai visité les paysages,
Ai dialogué avec les sages,
Ouïs de merveilleux messages...
Dans mon doux voyage au soleil,
J'ai vol'té avec les abeilles,
Ai rencontré les Fils du Ciel,
Ai reçu différents conseils...
Dans mon voyage au clair de lune
J'ai reposé près des lagunes
Ai laissé là toutes rancunes
Ai découvert de vraies fortunes...
Dans le voyage de mon âme,
J'ai entendu de douces gammes,
Ai vu flotter des oriflammes,
Ai contemplé de claires flammes...
Dans mon voyage tout près de Dieu,
J'y ai retrouvé mes aïeux,
Ai croisé des anges gracieux,
Ai vécu un monde radieux...
Félécité
Du haut de mon étoile,
Je regarde la toile
De l'univers qui court
Et que moi je parcours...
Moi, je vis hors du temps,
J'habite le présent,
Je suis Félicité,
Je suis Eternité !
Lève les yeux souvent,
Au delà de l'instant,
Tu trouveras, tu sais,
De Mon Nom le secret !
Ouvre ton coeur très grand,
Pour être conquérant
De ma Félicité,
De mon Eternité...
Doux délire
Brise légère,
Clapot de l'eau,
Mât de bâteau,
Et c'est la mer...
Lumière d'étoiles,
Cascade de lune,
Sont ma fortune,
Tissant la voile
De mon navire.
Dans les haubans,
Souffle le vent
Qui me chavire,
Son d'un lyre
Chantant toujours
De nos amours,
Le doux délire !
Douce île de mes rêves
Douce île de nos rêves
Lieu bénit de mes trêves
A toi je dis et confie
Les folles douleurs de ma vie.
C’est en toi que je puise
Les espoirs qui me grisent
En ta terre je laisse
Les misères qui me blessent
De tes eaux claires je nourris
Mon corps avide d’énergie.
Ton puissant feu vivifie
Les images de mon esprit.
Tes légers vents Alizés
Eux vont les accompagner
Tout là-haut jusques aux Cieux
Pour être bénis des Dieux
Méditation
Dans la profondeur d’un espace sans limite
La force d’un souffle lumineux m’habite
Qui me fait tournoyer, m’alléger, m’envoler
Dans un nuage bleuté, doux et parfumé.
Les couleurs se fondent, s’estompent tendrement
Et le monde à mes yeux s’étire infiniment…
Vaporeuses, des lueurs argentées vacillent.
Mon coeur bousculé, d’amour infini s’habille,
Des larmes de cristal l’enveloppent et le parent !
Je suis ici, je suis là-bas et nulle part,
Je n’ai plus de repères, j’habite l’Univers !
Dans les ailes du vent je me sens si légère,
Je flotte, me laisse transporter, me fait bercer …
Le doux son d’une voix et là pour m’apaiser
Qui ne prononce pas pourtant a murmuré
Des mots d’espoir si beaux, des phrases enchantées
Chavirant tout mon être, réveillant mon âme
Qui se fond à la Vie, se nourrit de Sa flamme…
Au revoir Guadeloupe
Bleu profond, turquoise ou cobalt,
Lieu choisi de mes tendres haltes,
Douce et chère île de mes rêves
Terre bénie de mes trêves,
Guadeloupe sait me fasciner
C’est pourquoi j’aime y habiter !
Apaisants et rafraîchissants,
Nous surprenant de temps en temps
Vives ondées, doux alizés
M’on dit qu’ici ou bien là-bas,
Le temps vraiment n’existe pas.
D’autres soirs et d’autres aurores
De beaux jours encore et encore
Réjouiront le temps qui passe
Sans que non jamais ne s’effacent
les souvenirs qui nous lient…
et l’affection qui nous unit
C’est où la vie nous a posé
qu’il faut savoir nous extasier,
exister, nous récompenser,
mais aussi penser remercier…
Rendons grâce, laissons nous enchanter
De tout ce qui nous est donné,
Ce que nous savons échanger,
Dans un cheminement étonné …
A vous tous mes amis, pour un anniversaire
A vous tous mes amis
Des anciens jours meurtris,
Aujourd’hui de bonheur
Laissez remplir vos cœurs !
La vie nous joue des tours,
Nous blesse au fil des jours,
Nous bouscule, nous brise,
Mais souvent est exquise !
Dans la tendresse du soir,
Le doux vent de l’espoir
Des douleurs de mon âme
A apaisé la flamme.
Votre présence heureuse
D’amitié chaleureuse,
Aux détours de ma vie
M’a bien souvent ravie.
A vous tous merci !
Je me suis endurcie,
Et que chacun ici
Puise à ce que je suis…
14 Fevrier
Pour tous ceux qui sont seuls face à eux-même
le soir de la fête des amoureux dites leur que quelqu'un les aime ...
En ce beau jour de l‘amour
ou tout autour, alentour
chacun glorifie “toujours”
fait des serments très glamour…
Si tu te sens esseulé
peut-être même abonné
ne va pas désespérer
car la vie tu peux aimer…
Il y a des gens comme moi
Qui tendrement pense à toi
t’envoie une flot de pensées
une pleine brassées de baisers
Pour que ta vie chaque jour
sous des cieux chargés d’amour
s’écrive au fil des heures
au rythme joyeux du bonheur…
Premier Avril 1993 en plein vol
(Paris - Pointe à Pitre)
Nous avons rêvé de nous voir arriver
Au coeur des nuées
Un poisson ailé
Nous l’aurions nommé
Neptune ou Borée
Et l’aurions confié
Aux doux alizés
Moustique lui aurait chanté
L’ode à la liberté
Martinique l’aurait bercé
Guadeloupe adopté
Et l’équipage parrainé
Avec toute notre amitié
Sur mon île enchantée,
le ciel a déposé
doucement à mes côtés
dans un rêve éveillé
celui que patiemment
depuis longtemps j’attends…
Mon âme fut bousculée,
Ton regard s’est posé
Sur mon cœur chaviré,
Tendrement enlacée,
doucement embrassée,
me suis laissée charmer…
Dans le rythme d’un slow
bercée par le tempo,
me suis pelotonnée,
me suis abandonnée,
à tellement de tendresse,
à tes folles caresses,
aux merveilleux frissons,
faisant perdre raison
qui au creux de tes bras
t’ont conduit sous mes draps…
Et les heures s’égrènent…
Et les jours s’éteignent
dans une douce quiétude
dont je prends l’habitude…
La langueur du temps
apaise mes tourments…
J’en oublie les ans
puis rien et tout j’attends !
Couleurs et musiques
ays magique
savent enchanter mon âme
et animer la flamme
d’une douce espérance,
scellant la renaissance…
La fraîcheur alizé
a mes rêves coloré
et la vie magnifié.
Mon cœur ensorcelé
se laisse chahuter,
légèrement enivrer !
Dans les heures parfumées,
intimement scellée
une douce complicité
a ma vie sublimé.
Mon cœur presque apeuré
se laisse apprivoiser…
À chaque nouvelle aurore
je me dis : « tiens encore
il est là près de moi…
Je suis là dans ses bras ! »
Et quoi d’autre espérer ?
Ce qui est mérité !
De doux instants encore
de nouvelles aurores,
nuits couronnant les jours,
jours glorifiant l’amour
engageant chaque jour,
peut-être pour toujours…
Sous les grands cocotiers,
Je me laisse bercer
Par les doux alizés.
Ai d’abord fait bronzer
L’extrémité des pieds
Jusqu’au bout de mon nez.
Par le chant du reggae
De mille sons enchantés
Tendrement balancée
Au soleil j’ai dansé,
Sous la lune ai rêvé !
Caraïbe azurée
M’a encore fascinée,
La nature colorée
Vraiment émerveillée !
De parfums enivrée
Les saveurs ais goûté,
Me suis bien reposée
Jusqu’au hamac user !
Mille liens d’amitié
Ai solidement tissés
Sans pourtant oublier
Vous tous que j’ai laissés
Dans l’hiver embrumé.
Moin Biento woutwouwé
Vou pov’ abandoné
Tou sa si Bon Dié V’lé……
Marie-Galante
Soleil levant,
Le nez au vent,
Partons voguant…
Dans les haubans
Chantant, sifflant
File le temps…
Ciel éclatant,
Vagues d’argent,
Poissons volants
Et ces instants
Parlent autrement
Du cours des ans !
Ainsi gaiement
Fuit en avant
Mon coeur errant
Et moi rêvant
Tranquillement
Vais Te cherchant
Toi que j’attends
Toi qui m’attend
Paisiblement…
Invitation en Guyane
Sac au dos, le bonheur au coeur,
Nous partirons tous pleins d’ardeur
Sur les sentiers de l’aventure
Au pays des mille verdures…
En quête de doux moments
Un inconscient duo d’amants,
Suivra gaiement les pas d’amis
Nous invitant dans les teppee…
Sur les rapides nous hurlerons,
Dans les hamacs roupillerons
La chasse aux moustiques nous ferons
Puis en bourrique nous tournerons !
Virevoltant, marchant, suant
Toutes aventures partageant
J’espère en ne jamais pleurant
Mais souhaitons le bien en riant.
De quoi nourrirons-nous nos corps ?
Ça, on ne le sait pas encore,
Mais nos esprits seront ravis
De ce qu’on nous aura servi !
Merci à toi, mon bel amant !
Je tremble mon beau Roland
De ce qui déjà nous attend
Au delà de chaque tournant…
Surtout, continue, étudie
Le sens du vent, le cours des pluies,
Mais je t’en supplie n’oublie pas
De toujours bien guider nos pas.
Que nous protège le Dieu des Cieux,
Celui qui aime les gens heureux
Qui a pitié des insouciants
Surveille de près les inconscients
Et conduit gaiement les doux amants…
Invitation en Guadeloupe
Bienvenue sur notre île enchantée,
l’île aux belles eaux !
À l'heure sonnée des frimas,
non, plus jamais "d'aglagla",
moi je pars pour habiter
L'île bleue, sable, alizés
où je me laisse bercer
au doux rythme du reggae.
Non plus jamais la froidure,
ni du vent fort la morsure,
J'ai le goût de l'aventure !
Je préfère la dorure
des beaux tulipiers géants,
les flots fous de l'océan
et les soleils couchants
sur la mer des forbans !
Moi j'aime les cocotiers,
les longues baignades salées,
les couleurs parfumées.
Cette douce île enchantée,
son soleil flamboyant
et ses rythmes entraînants.
Pour venir se reposer
en ce lieu privilégié
Il suffit d'un p'tit maillot
même pas besoin de tricot,
une serviette et un chapeau
voilà tout ce qu'il te faut...
Une dose de bonne humeur,
avec un ami de coeur
Un billet aller-retour,
ça n'engage pas pour toujours !
Si cela te dit ami,
je t'invite au paradis
goûter ce que je te dis :
les délices de la vie...
A mes amis Guadeloupéens
La beauté colorée,
Les claires sonorités,
Les effluves parfumées
De cette terre aimée
Ont mon corps reposé
Et mon âme ressourcée.
De la mer azurée,
Les franges argentées
Ont caressé mes pieds,
Les souffles alizés,
Mes cheveux décoiffés.
Par le feu couronnée
Et le vent consacrée,
Terre Atlante supposée
A su faire épouser
Ciel et mers apaisés
Desquels sont bien nés
Des îles enchantées :
Le monde d’un Dieu donné
Qui sait nous dispenser
Mille cadeaux rêvés
Qu’il nous faut partager…
Ici j’aime habiter,
Danser, rire et chanter,
La vie sait y donner
Chaleur, vitalité.
A chaque pas j’ai noué
De nouvelles amitiés
Qui m’ont fort étonnée,
Mais ne peux oublier
Vous, qu’il me plaît d’aimer
Au point que j’ose souhaiter
Bientôt vous retrouver !
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